Convoi de camionneurs : l’aide financière aux entreprises d’Ottawa est prolongée au 15 mai
Radio-Canada
Les entreprises du centre-ville d’Ottawa touchées par la manifestation des camionneurs auront maintenant jusqu’au 15 mai pour faire une demande d’indemnisation au Fonds d’aide pour les entreprises du centre-ville d’Ottawa (FAECO), une prolongation de deux semaines par rapport à l’échéance originale du 30 avril. Déjà, le programme est d’une grande popularité, alors que ce sont quelque 1400 entreprises qui ont formulé une demande d’aide.
Nous voulons nous assurer que toutes les entreprises admissibles connaissent le programme et y postulent, lance Mike Tremblay, président d’Investir Ottawa, partenaire du Fonds d’aide pour les entreprises du centre-ville d’OttawaFAECO. Ses partenaires et lui ont donc pris l’initiative de faire une tournée des entreprises de la capitale.
Il reste encore beaucoup de financement à faire connaître aux entreprises qui ont été touchées par le convoi, ajoute Michelle Groulx, directrice générale de la Coalition des Zones d’amélioration commerciale d’Ottawa (OCOBIA), un organisme qui représente plus de 6400 entreprises dans la capitale.
Pour être admissibles, les entreprises doivent être à but lucratif, employer moins de 100 personnes, avoir été affectées par le convoi de camionneurs et être viables au moment de faire une demande d’aide.
« Contrairement à ce qui s’est passé pendant la pandémie [...], ce convoi a paralysé les entreprises parce que les employés ne pouvaient se rendre au travail et l’inventaire ne pouvait être vendu [...] même pour des commandes à emporter. »
Environ 99 % des demandes d’indemnisation ont été approuvées à ce jour, pour un montant moyen de 11 500 $.
Pour Claudia Arizmendi, propriétaire de The Cupcake Lounge dans le Marché By, la manifestation dans le centre-ville au mois de février dernier a grandement hypothéqué les activités de son commerce. Bien qu’elle n’ait pas fermé au cours de cette période, mis à part quelques jours, elle estime que seulement 10 % de sa clientèle était au rendez-vous.
Nous sortions à peine de la pandémie, nous étions tellement excités de retrouver nos activités commerciales, et là, ce convoi est arrivé, déplore Mme Arizmendi. Plus personne ne venait, tout était très calme. Pour une petite entreprise comme la nôtre, c’était très important de pouvoir obtenir un tel programme d’indemnisation.
Du côté de Shauna Bradley, directrice du bar Heart & Crown, ce convoi est venu empirer une situation déjà fragile.