Convaincre ou rassurer : les défis des joueurs du Canadien
Radio-Canada
Carey Price. Tyler Pitlick. Paul Byron : prenez le joueur que vous voulez dans cette formation, ils ont à peu près tous une raison de se battre d’ici la fin de l’année, que ce soit pour se prouver quelque chose ou, plus simplement, pour poursuivre leur carrière.
Le cas de Price est bien documenté et ses deux départs se veulent particulièrement rassurants. Non seulement la vedette se déplace sur la glace avec l’agilité d’un hydroglisseur sur l’eau, il apparaît aussi calme qu’à l’habitude, autant en contrôle.
Ce ne sont que deux matchs, mais le voilà tout de même avec une moyenne de 2,02 et une efficacité de ,918. Et, évidemment, deux défaites, puisque ses amis n’ont pas été en mesure de lui fournir le moindre but, séquence qui remonte d’ailleurs au cinquième match de la finale de la Coupe Stanley où le CH a aussi été blanchi. Mais bon, rien de nouveau sous le soleil ici.
Price assure aussi qu’il y a encore une belle marge d’amélioration.
Ça me semble moins chaotique devant moi. Tout joueur qui rate un bon bout de temps te dira qu’au début, tes lectures de jeu ne sont pas aussi bonnes qu’en temps normal. Je sens que le jeu ralentit, a-t-il dit.
Prenez Tyler Pitlick maintenant et le portrait est tout autre. Ces quelques derniers matchs pourraient lui permettre d’assurer sa survie dans la Ligue nationale. Les ailiers de soutien de 30 ans qui n’ont pas trouvé le fond du filet en un an ne sont pas nécessairement la denrée la plus prisée à travers la ligue.
C’est entre autres pour ça qu’il espérait que [son but] soit bon. Parce qu’il a marqué dans cette défaite de 2-0 contre le Wild, mais on le lui a refusé, jugeant que Laurent Dauphin avait créé de l’obstruction sur Cam Talbot.
Il s’est distingué malgré tout avec quelques bons coups d’épaule (3) et une échappée en désavantage numérique.
Il a une occasion pour montrer ce qu’il peut faire. Il saisit sa chance. Je trouve qu’il nous donne de bonnes minutes. C’est un joueur très intelligent. Il est pesant, gros gars, bonnes mains, bonne vision, je suis content de ce que je vois, l’a encensé Martin St-Louis après le match.