Controverse autour de la candidature d’une unilingue anglophone à Chelsea
Radio-Canada
La candidature de Shelley Fraser, unilingue anglophone, à la mairie de Chelsea suscite des réactions dans la petite communauté de l’Outaouais. Bien que la candidate ait promis d’apprendre le français, certains croient qu’on ne peut pas administrer une municipalité au Québec sans être au minimum bilingue.
Je reconnais l’importance de parler français, notamment pour exercer les fonctions de mairesse, indique Shelley Fraser, qui occupe aussi un poste de direction dans une entreprise technologique située à Ottawa.
Bien qu’elle se lance pour la première fois en politique, Mme Fraser n’est pas étrangère à ce milieu, étant donné qu’elle a déjà travaillé comme adjointe politique pour l’ancien ministre fédéral, John Manley.
Cependant, sa candidature suscite la controverse à Chelsea, puisque Shelley Fraser est incapable de s’exprimer en français. Or, la candidate a promis d’apprendre la langue de Molière si elle est élue le 7 novembre prochain. Selon elle, le français ne devrait pas entraver ses chances de remporter le scrutin.
Je sens vraiment que les citoyens sont derrière moi, notamment la communauté francophone.
Mme Fraser n’a pas voulu s’imposer un délai pour apprendre le français, mais dit prendre cet enjeu au sérieux. Elle croit aussi que tous les membres de la communauté doivent avoir le loisir de s’exprimer dans la langue officielle de leur choix, que ce soit l’anglais ou le français.
Elle estime qu’il faut encourager les gens à se présenter en politique, peu importe leur langue.