Connectivité rurale : la VG du N.-B. recommande un processus concurrentiel
Radio-Canada
Le financement pour l’Internet haute vitesse dans les régions rurales devrait suivre un processus concurrentiel et transparent. C’est du moins l’une des recommandations phares que l’on peut extraire du rapport de la vérificatrice générale par intérim du Nouveau-Brunswick.
Janice Leahy argue que la province s’est uniquement fiée au fournisseur de services Xplornet – avec qui elle avait un contrat depuis 2008 – pour améliorer l’accès à Internet à haut débit dans ses collectivités rurales.
Seules les entités Opportunités Nouveau-Brunswick et la Société de développement régional ont fait l’objet de vérifications.
Le rapport divulgue qu’au moment de valider l’évaluation des besoins proposée par Xplornet, Opportunités NB n’avait pas l’expertise requise pour le faire.
Selon le rapport, il aurait été préférable de faire un appel d’offres, en bonne et due forme, comme y ont eu recours d’autres provinces. Janie Leahy donne l’exemple de la Nouvelle-Écosse, qui a consulté 15 entreprises différentes pour trouver un fournisseur d’Internet dans ses régions rurales.
On ne dit pas dans le rapport qu’une façon de faire est mieux qu’une autre [...]. Mais on peut dire que, globalement, dans la structure et dans l’évaluation des besoins, la Nouvelle-Écosse obtient un aperçu plus complet de la situation car elle a permis à plusieurs compagnies d’être considérées. Il y avait de la compétition, a souligné la vérificatrice générale par intérim en point de presse jeudi.
Depuis 2003, le Nouveau-Brunswick a dépensé 39 millions de dollars pour venir à bout de l’enjeu de l’accès à l'Internet haute vitesse. En 2019, ils étaient 67 000 ménages à n’y avoir toujours pas accès, bien qu'il soit considéré comme un service essentiel. Un chiffre qui représente 36 % de l’ensemble des ménages vivant à l’extérieur de zones urbaines.