Confusion dans le dossier de Ray-Mont Logistiques
Métro
Contrairement à ce qui a été véhiculé le 5 avril, l’entreprise Ray-Mont Logistiques affirme que Québec n’a jamais exigé l’arrêt des travaux de construction ou des opérations actuellement en cours sur son site dans Mercier–Hochelaga-Maisonneuve.
Tous les travaux prévus ont obtenu l’ensemble des autorisations requises du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) et de la Ville de Montréal, ajoute l’entreprise.
«En somme, il est factuellement inexact d’affirmer que l’entreprise a entrepris des travaux non conformes et que le Ministère ordonne l’arrêt de ceux-ci, peut-on lire dans le communiqué diffusé par Ray-Mont Logistiques le 8 avril. De plus, l’entreprise s’assure que les activités actuelles sont conformes à toutes les lois et tous les règlements applicables.»
Or, le titre du communiqué que le MELCC a publié le 5 avril indique bien que «Ray-Mont Logistiques doit cesser les travaux visant à amorcer l’implantation de sa plateforme logistique intermodale à Montréal et obtenir une autorisation environnementale».
Invité à s’expliquer, le MELCC souligne tout d’abord à Métro que Ray-Mont peut poursuivre les activités qui ne sont pas concernées par l’avis de non-conformité qui lui a été signifié le 4 avril, telles que l’entreposage et le conditionnement de matériaux de démantèlement, ou encore les travaux de réhabilitation du terrain.
«L’approbation émise ne concerne aucune construction de bâtiment ni ne couvre les installations et les opérations d’une éventuelle plateforme intermodale de transbordement de marchandises», précise la directrice des communications du cabinet du ministre de l’Environnement, Émilie Toussaint.
En revanche, le MELCC réitère sa demande à l’entreprise «de prendre sans délai les mesures requises pour remédier au manquement constaté».