
Conflit de travail dans le secteur ferroviaire: vers une hausse du prix des véhicules neufs?
Le Journal de Montréal
Le conflit de travail dans le secteur ferroviaire pourrait entrainer une hausse du prix des véhicules neufs s’il se concrétise et qu'il n'est pas résolu rapidement, prévient la Corporation des associations de détaillants automobiles (CADA).
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«Le chemin de fer, c’est vraiment une ligne nerveuse de la capacité d’approvisionnement des véhicules vers le consommateur et vers le concessionnaire. Tout cela est très fragile», explique l’économiste en chef à la CADA, Charles Bernard.
Plus de 9000 travailleurs des deux principales compagnies ferroviaires canadiennes, le CN et le CPKC, pourraient être en grève ou en lock-out dès jeudi, ce qui serait une perturbation de taille pour les chaines d’approvisionnement de nombreuses industries.
C’est le cas de l’industrie automobile, qui repose en grande partie sur l’importation par voie ferrée de véhicules et de pièces à partir des États-Unis. Ainsi, des concessionnaires pourraient éventuellement avoir de la difficulté à obtenir de l’inventaire pour certains véhicules plus en demande, ce qui aura nécessairement un impact sur les consommateurs, soit en termes de temps d’attente ou encore de prix, selon M. Bernard.
«Quand il y a un impact direct sur l’inventaire, ça mène généralement à une stabilisation ou à une hausse des prix», note-t-il, en prenant le soin de préciser que dans ce cas-ci, ces effets «prendront un certains temps avant de se manifester».