Conduite au volant mortelle : témoignages déchirants au procès de Paul Manzon à Brampton
Radio-Canada
Des amis des trois victimes d'une collision mortelle ont commencé à témoigner vendredi à l'audience sur la détermination de la peine de Paul Manzon au tribunal de Brampton, mais l'audience a été ajournée à la mi-septembre, parce que l'individu est en quarantaine après avoir attrapé la COVID-19.
Certaines familles de victimes ont fait savoir à la juge qu'elles préféraient attendre son retour en personne au tribunal pour être certaines qu'il entendra ce qu'elles ont à lui dire.
Paul Manzon a été reconnu coupable en janvier dernier de conduite dangereuse ayant causé la mort, mais il a été acquitté des accusations de négligence criminelle ayant causé la mort.
Le procès de l'individu avait démontré hors de tout doute raisonnable qu'il avait bien provoqué l'accident qui a tué trois personnes et qui en a blessé deux autres le 4 août 2018 sur l'A-50.
Le conducteur de la Corvette roulait au moment de la collision à 163 km/h, soit plus de deux fois la vitesse permise, en faisant la course avec un motocycliste.
Outre les trois victimes qui étaient dans le VUS, la collision avait fait deux blessés qui se trouvaient l'un dans la Kia, l'autre dans la Corvette en question.
Allison Jones, 47 ans, et son fils de 7 ans, Miles, ont été tués dans leur véhicule ainsi que Julia Riccobene, une adolescente de 12 ans. Ils résidaient tous à Woodbridge.
Signe du destin, la jeune Julia ne pouvait rentrer avec ses parents après une partie de football l'après-midi de la tragédie, si bien qu'Allison Jones lui avait offert de la reconduire chez elle dans sa voiture avec son petit garçon.
Le jeune Joseph Guastella a certes offert le témoignage le plus poignant devant la Cour supérieure de l'Ontario dont les audiences étaient en modes présentiel et virtuel.