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Conclusions de la COP26: «Le plus difficile reste à faire maintenant»
TVA Nouvelles
La COP26 a pris fin samedi dernier à Glasgow. Peu après l'événement, Patrick Bonin, porte-parole de Greenpeace, pense que ce n’est pas l’entente dont nous avions besoin même si elle apporte certaines avancées. «Le plus difficile reste à faire maintenant», souligne-t-il.
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«Les pays, à défaut d’avoir des objectifs de réduction des gaz à effet de serre plus ambitieux, se sont engagés à revenir dès l’année prochaine et à rehausser leurs objectifs», explique-t-il. «Pour la première fois, on a la mention explicite dans un texte des Nations Unies des mots combustibles fossiles. C’est la première fois qu’on identifie le problème, maintenant il faudra s’y attaquer sérieusement.»
Selon lui, les pays riches n'ont pas démontré assez de leadership pendant la COP26.
«Le Canada, on est le seul pays du G7 à avoir augmenté ses émissions depuis l’accord de Paris en 2015, et on n'aide pas assez au niveau international», se désole M. Bonin.
«Le gaz a augmenté, le pétrole revient à la hausse, ça reste des enjeux majeurs, d’où l’importance de cesser de subventionner les combustibles fossiles», martèle le porte-parole de Greenpeace. «En ce sens, le Canada a encore beaucoup de travail a faire. C’est le pays du G7 qui a le plus financé les combustibles fossiles dans les dernières années et ce, au détriment des énergies renouvelables.»
Selon M. Bonin, le Canada et le Québec doivent devenir beaucoup plus sérieux dans la lutte climatique.
«Il ne faut plus approuver des projets pétroliers ou gaziers, il faut subventionner les solutions, dont le solaire, l’éolien, le transport collectif et l’électrification des transports. Elles existent, maintenant ça prend de la volonté politique.»