
Concert de klaxons et feux d’artifice : les partisans fêtent leurs Maple Leafs
Radio-Canada
19 ans d'échecs en éliminatoires, c'est trop long pour une équipe plus que centenaire comme les Maple Leafs de Toronto. À preuve, la première série gagnée par l'équipe torontoise depuis 2004 a été célébrée comme si elle avait tout juste remporté sa 14e Coupe Stanley, samedi soir, dans les rues de la Ville Reine.
Des chauffeurs de taxi et des automobilistes se sont lancés dans un concert de klaxons. Des feux d'artifice ont retenti entre les gratte-ciels du quartier du divertissement. Des partisans se sont juchés sur des lampadaires alors que d'autres ont couru torse nu dans la rue en brandissant des drapeaux des Maple Leafs.
Tout d'une grande célébration impromptue s'est produit au centre-ville de Toronto où des centaines de personnes se sont rassemblées pour souligner la victoire des Maple Leafs.
Les amateurs ont même chanté et dansé sur les airs de Right Back Where We Started From de Maxine Nightingale et de You Make My Dreams Come True du groupe Hall & Oates, des hymnes de la victoire bien connus des partisans des Leafs.
On se rappellera toujours d'où nous étions quand nous nous sommes défaits de ce lourd fardeau, a confié Mike Leaf qui a pris part aux festivités vêtu d'une veste avec des franges aux couleurs des Maple Leafs, d'une perruque et de lunettes illuminées bleues.
Ça signifie tout pour moi, dit à son tour Michael Turner. Je suis un partisan de l'équipe depuis que je suis dans le ventre de ma mère. Je ne me rappelle pas d'avoir vu les Leafs gagner une ronde une seule fois. J'avais, en fait, quatre ans, la dernière fois que ça s'est produit. Alors c'est sûr que je vais célébrer. Franchement, c'est surréel.
C'est que pour un pan de la base partisane des Maple Leafs, il est aujourd'hui difficile de réconcilier l'équipe avec sa riche histoire, de la considérer au même titre que ceux qui ont connu son époque la plus glorieuse.
Honnêtement, je suis né en 2007 alors pour moi, c'est peut-être bien la plus belle chose qui se soit produite dans ma vie à date. Sérieusement. Être dans la rue, comme ça, avec tous les fans. C'est fantastique, dit James Corey.
C'est pour ça qu'il faut rester loyal à son équipe parce que ces moments sont dix fois meilleurs quand on peut enfin les vivre, ajoute l'un de ses amis.