Commerce : le Royaume-Uni n'exclut pas de rejoindre l'accord USA-Canada-Mexique
TVA Nouvelles
Le Royaume-Uni n'exclut pas de rejoindre l'accord commercial unissant les États-Unis, le Canada et le Mexique s'il ne parvient pas à un accord de libre-échange bilatéral avec Washington, a indiqué mercredi le ministre britannique de l'Environnement.
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«Nous n'excluons rien», a déclaré George Eustice sur la chaîne Sky News, interrogé sur la possibilité pour Londres de rejoindre cet accord trilatéral (USMCA), remplaçant de l'ALENA (accord de libre-échange nord-américain), même si «notre préférence est d'avoir un accord commercial bilatéral avec les États-Unis».
Depuis leur sortie de l'Union européenne, définitivement mise en oeuvre le 1er janvier, les Britanniques ambitionnent de conclure tous azimuts des accords de libre-échange afin d'asseoir leur stratégie de «Global Britain».
Une soixantaine d'accords ont déjà été conclus, notamment avec le Japon, mais Londres espère ardemment pouvoir trouver un arrangement avec les États-Unis.
Refroidissant leurs espoirs, le président américain Joe Biden s'est toutefois gardé mardi de tout engagement sur un tel accord de libre-échange, indiquant seulement que les «discussions continuaient», en recevant le Premier ministre britannique Boris Johnson à la Maison-Blanche.
Le dirigeant britannique a temporisé mercredi, estimant qu'il y avait «de fortes chances d'un accord de libre-échange avec les États-Unis».
«L'administration Biden ne conclut pas d'accords de libre-échange à travers le monde pour le moment mais je suis convaincu qu'un grand accord peut être atteint», a-t-il ajouté, devant les caméras à Washington.
Entretemps, «nous prenons des mesures pratiques pour aider nos exportateurs», a poursuivi M. Johnson, annonçant la fin prochaine de l'interdiction d'importation d'agneau britannique aux États-Unis, en vigueur depuis la vache folle.