
Comment vit-on les fêtes quand on est d'une culture différente? Comment vit-on les fêtes quand on est d'une culture différente?
Radio-Canada
« Enfant, j’étais envieuse de mes amis parce que Noël, c’était magique, c’était les couleurs et on ne le fêtait pas. Alors ce que j’ai appris de cela, c’est quand j’ai eu mes propres enfants à moi, je me suis assurée que pendant nos fêtes ce soit aussi magique, aussi l’fun qu’on invite aussi d'autres amis non musulmans pour qu’ils participent avec nous, pour que mes enfants ne soient pas envieux comme je l’ai été », dit Nour Enayeh.
De son côté, Myriam Steinberg raconte ne jamais s’être sentie exclue du monde de Noël.« La date de Hannukah change toujours, mais c’est souvent en décembre, moi j’avais huit jours, mes amis seulement un, plaisante-t-elle. C’était toujours une semaine intéressante avec des cadeaux et de la bonne nourriture », témoigne-t-elle.
Elles s’entendent toutes les deux sur le peu de visibilité que l’on accorde à Hannukah ou l’Aïd. Elles ajoutent qu’une meilleure compréhension et qu’une plus grande ouverture d’esprit aideraient à enrayer l’islamophobie ou l’antisémitisme.