
Comment une université canadienne marie recherche scientifique et savoir autochtone
Radio-Canada
À Regina, l’Université des Premières Nations du Canada (FNUniv) a trouvé une façon originale de poursuivre des recherches sur les plantes médicinales en dépit de la pandémie : elle a jumelé des étudiants avec des aînés autochtones et des gardiens du savoir qui ont une connaissance intime de ces plantes.
La pandémie a eu un impact majeur sur la capacité des universités à mener des recherches alors que plusieurs étudiants internationaux ne peuvent faire leurs travaux de laboratoire sur place. C’est dans ce contexte que FNUniv FNUniv a imaginé cette façon novatrice de travailler avec ces étudiants.
Ana Karime Arellano Franco, 24 ans, figure parmi les étudiants qui ont bénéficié de l’initiative. Cette étudiante de premier cycle au Instituto Tecnológico de Monterrey à Mexico fait des recherches en biotechnologie. De sa maison au Mexique, elle a travaillé au département du Savoir autochtone et de la science de FNUnivUniversité des Premières Nations du Canada, grâce au programme d’internat Mitacs Globalink Research Internship program, qui permet de jumeler des universités avec des étudiants internationaux.
Ana Karime Arellano Franco est depuis toujours fascinée par le savoir autochtone et les propriétés médicinales des plantes. Elle voulait en savoir davantage sur la chimie des plantes. Elle fabrique d’ailleurs son propre thé.
Elle dit que les plantes médicinales sont importantes à ses yeux parce que beaucoup de Mexicains sont d’ascendance autochtone. C’est d’ailleurs son cas.
Le savoir traditionnel a été passé à ma grand-mère, à ma mère et maintenant ça m’intéresse aussi, dit-elle.
Elle a travaillé à distance sur son projet avec le professeur adjoint de chimie à FNUnivUniversité des Premières Nations du Canada, Vincent Ziffle, et a été guidée par Archie Weenie, un aîné de la Saskatchewan.