Comment parler de vaccination avec les enfants? Comment parler de vaccination avec les enfants?
Radio-Canada
L'Institut national de santé publique du Québec indique pour sa part que 63 % des parents québécois ont l'intention de faire vacciner leur enfant. En Abitibi-Témiscamingue, jeudi, le CISSS-AT indiquait qu'un peu plus de 3500 enfants avaient un rendez-vous pour la première dose.
Mais comment parler du vaccin pour rassurer les enfants? La Dre Louise Perreault, pédiatre de Rouyn-Noranda, a quelques conseils.
Il faut leur parler simplement et en fonction, évidemment, de leur âge. Plus ils sont près de cinq ans, plus il faut utiliser des mots simples. Ce que je recommande, c’est simplement de dire aux enfants “tu vas recevoir un médicament pour rester en bonne santé. Ça s’appelle un vaccin et ça va dans ton bras avec une petite aiguille”, indique la Dre Perreault.
Elle suggère d'apporter un objet rassurant pour l'enfant lors du rendez-vous, comme un jouet ou quelque chose qu'il connaît.
Il existe également des crèmes analgésiques en vente libre si les enfants ont vraiment peur d'avoir mal.
Ces crèmes-là sont sans prescription, donc le pharmacien peut vous remettre la crème et vous n’avez pas vraiment besoin d’une ordonnance médicale pour ça. On l’applique sur les deux épaules 30 minutes à 1 heure avant d’aller faire vacciner notre enfant. Je pense que ça, c’est un autre conseil important pour ceux qui sont particulièrement inquiets de l’injection, ajoute-t-elle.
Et pour les parents qui hésitent à faire vacciner leurs enfants, même s’ils le sont eux-mêmes, la Dre Perreault rappelle que la COVID-19 n’est pas sans conséquence pour les enfants, malgré ce qu’on peut en penser.
D’abord, il y a les raisons médicales. Il faut savoir que les enfants de 5 à 11 ans n’ont pas un gros risque d’hospitalisation, mais ce n’est pas de zéro. Il y a des enfants entre 5 et 11 ans qui ont été hospitalisés de la COVID, il y a des enfants qui ont eu une maladie grave qu’on appelle le syndrome inflammatoire multisystémique de l’enfant, à la suite de la COVID, dont 30 à 40 % de ces enfants-là sont allés aux soins intensifs, fait-elle savoir.