Comment le régulateur de la N.-É. en appel du prix de l’essence
Radio-Canada
Vendredi dernier, Stephen McGrath et Eric Kirby se sont assis autour d'une table de conférence dans les bureaux de la Commission des services publics et d'examen de la Nouvelle-Écosse.
Il était temps de parler d'essence et de diesel.
En termes de prix, donc c'était en baisse, ça a beaucoup baissé. Mais est-ce que c’était en hausse aujourd'hui? a demandé Stephen McGrath, le président de la Commission.
Oh, oui. Ce matin, le marché est de retour, a répondu Eric Kirby, l'expert interne de Commission sur les prix du carburant.
Ça aurait pu être une conversation entre deux Néo-Écossais qui regardaient nerveusement les marchés alors que la guerre en Ukraine faisait grimper les prix du carburant à de nouveaux sommets douloureux.
Mais il s'agissait d'une discussion officielle pour décider ce que les conducteurs paieraient à la pompe samedi matin alors que le conseil invoquait sa clause d'interruption sur les prix du carburant.
Le prix de gros de l'essence et du diesel avait déjà chuté de plus de huit cents sur le marché de New York. Ce qui avait déclenché un changement de prix automatique en plus de la révision hebdomadaire de routine qui a eu lieu vendredi dernier.
Stephen McGrath soutient qu'il y a peu de marge de manœuvre pour déterminer la quantité de carburant qui augmenterait ou diminuerait.
Nous ne décidons pas dans l'ensemble ce que ça devrait être, dit-il. C'est basé sur la réglementation, c'est basé sur la formule, c'est basé sur les prix de New York. Nous avons donc vraiment une portée limitée des quantités d'ajustements que nous pouvons faire.