
Comment déjouer les hausses de prix de l’épicerie?
TVA Nouvelles
Le prix du panier d’épicerie gonfle de semaine en semaine. « Des hausses jamais vues dans l’industrie », m’a confié avec inquiétude Franck Hénot, propriétaire de l’Intermarché Boyer depuis 15 ans.
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Du café au sucre, en passant par l’avoine, le pain, le lait et le sel... aucune catégorie n’est épargnée par la flambée des prix. Les facteurs sont multiples et bien connus : pénurie de conteneurs, sécheresse, manque d’employés...
Mais comment contourner cette inflation, protéger son portefeuille et préserver son pouvoir d’achat ?
J’ai posé la question à Franck Hénot, propriétaire d’une épicerie très achalandée sur l’avenue du Mont-Royal, à Montréal. Voici ses cinq petits trucs pour économiser gros.
1. CIRCULAIRE
« Si tous les Québécois n’achetaient que les produits affichés sur la première page des circulaires, plusieurs épiceries feraient faillite ! » s’exclame-t-il. Il faut savoir que les aliments annoncés en page frontispice des circulaires sont la plupart du temps vendus à perte par les supermarchés. On les qualifie de « produits d’appels », des loss leaders dans le jargon, qui servent à attirer les clients dans les magasins pour leur vendre d’autres articles dont les marges de profit sont plus élevées.