Comment éviter de devenir l’un de ces patrons toxiques?
TVA Nouvelles
Pour amener une équipe à être productive et à effectuer une tâche requise, les dirigeants peuvent emprunter deux attitudes: celle du boss ou celle du leader. Toutefois, l’une de ces deux options est beaucoup plus profitable que l’autre, souligne un auteur et entrepreneur.
«On a tous un petit boss en soi», affirme tout d’abord Christian Genest lors d’une entrevue sur les ondes de LCN, lundi. «C’est un petit boss qui veut tout contrôler, imposé ses idées, qui voulait aller vite, qui voulait tout faire à sa façon.»
«De facto on pense qu’être un leader, c’est soit être le meilleur de l’équipe de hockey, le père de famille ou le président d’une entreprise, alors que ce n’est pas ça du tout», mentionne l’invité. «Être un leader, c’est quelqu’un avec qui les gens veulent marcher, faire une activité, parce qu’ils en ont confiance, parce que c’est tellement plus facile de faire cette activité autour de cette personne et que ça les amène à se dépasser.»
Dans son livre 12 Rounds de leadership: Pour mettre K.O. le petit boss en soi, M. Genest met en évidence les éléments qui différencient le boss du leader.
Selon l’auteur, un boss «dirige des employés», «assoit son autorité», «inspire la peur», «conjugue au "je"» et «assoit son autorité», tandis qu’un leader «coache une équipe soudée», «crée un climat de confiance», «inspire l’engagement», «conjugue au "nous"» et «prend les devants quand c’est difficile».
Pour écrire son livre, M. Genest s’est référé à ses expériences personnelles. D’ailleurs il admet avoir perdu beaucoup d’employés par le passé et d’avoir eu de la difficulté à inspirer la «confiance» auprès d’eux.
«À chaque fois que j’amenais des projets, ça se braquait, ça trouvait des défaites, il n’y avait jamais de solution envisageable pour amener de nouvelles choses pour attaquer des problématiques», raconte-t-il.