Club illico: une deuxième saison pour la série «Le temps des framboises»
TVA Nouvelles
La série «Le temps des framboises» connait un tel succès sur Club illico, où elle est disponible depuis le 14 avril dernier, qu’on annonce déjà son renouvellement pour une deuxième saison.
Les autrices Florence Longpré et Suzie Bouchard planchent déjà sur le scénario et orchestrent les prochaines intrigues, et le réalisateur Philippe Falardeau se retrouvera à nouveau aux commandes du plateau une fois qu’on sera prêt à donner le premier coup de manivelle.
Il est bien sûr trop tôt pour évoquer le début du tournage et encore moins la date de lancement des épisodes sur la plateforme de Vidéotron.
Dans la première saison de cette fiction à la facture très cinématographique – merci, Philippe Falardeau! – mêlant humour et drame, on s’intéresse au parcours d’une femme qui doit prendre les rênes de la ferme familiale à la suite de la mort subite de son mari.
Les défis abondent pour cette quarantenaire en pleine crise existentielle, qui ne connait rien à l’agriculture. Elle doit apprendre à connaitre les travailleurs saisonniers venus de l’étranger qui bossent sur la ferme. Puis elle est forcée de composer avec sa belle-famille peu commode.
Sandrine Bisson brille dans le rôle d’Élisabeth Daveluy, celle qui, malheureuse, voulait quitter John (Anthony Lemke), mais qui doit se raviser à la suite de son décès soudain. Elle doit prendre soin de ses deux fils, Junior (Élijah Patrice-Baudelot) et William (Xavier Chalifoux), qui est sourd.
Dans le rôle de la belle-mère pas fine, Martha, on retrouve la grande Micheline Lanctôt. Ses enfants, les Conley, qui ont eu un père anglophone, sont incarnés par Paul Doucet, Ellen David, Anne Beaudry, Nicole Leroux et Kathleen Stavert. Les travailleurs saisonniers sont également excellents, notamment Edison Ruiz («Narcos: Mexico»), qui campe Francisco.
La série porte beaucoup sur les incapacités à communiquer correctement les uns avec les autres, surtout qu’ici on retrouve un beau mélange de français, d’anglais, d’espagnol et de langue des signes.
Dans la suite, on précise qu’Élisabeth sera «toujours troublée par la tournure des événements de l’été précédent». Elle devra aussi se mesurer à de «nouveaux enjeux avec le retour des travailleurs affectés aux nouvelles serres». On promet que les Conley vivront encore bien des «déchirements, [des] séparations, mais aussi d’immenses bonheurs et d’innombrables apprentissages».