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Climat: 2021, une année chaude
TVA Nouvelles
Si vous avez l'impression que 2021 a été une année particulièrement chaude, vous ne vous trompez pas.
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Dans l'Est-du-Québec, par exemple, 2021 a été la deuxième année la plus chaude de l'histoire. À Mont-Joli, il a fait près de 2,1 degrés de plus que la moyenne annuelle, tandis qu’il a fait 2,1 degrés de plus à Gaspé et 2,3 degrés de plus à Sept-Îles.
«Les mois d'octobre et de novembre n’ont jamais été aussi chauds pour la région de Sept-Îles. Le record à Sept-Îles pour le mois d'octobre, c'était 6,6. On a eu 7,4, donc quand même battu par 0,8 degré. C'est quand même significatif. Et pour le mois de novembre, le record à battre était 0,5. On a eu 0,9. On va se souvenir de 2021 comment étant une année très chaude», pense Jean-Philippe Bégin, météorologue pour Environnement et changement climatique Canada.
Ces changements ne se font toutefois pas sans conséquence sur les écosystèmes marin et terrestre.
«Souvent on pense à l'air. C'est l'air qui est plus chaud, mais ça veut dire aussi que les eaux sont plus chaudes, dans le fleuve, dans l'estuaire, dans le golfe, le lac, les rivières. Et puis le sol aussi beaucoup plus chaud. Alors, ça, ça a toutes sortes de conséquences» note Dominique Berteaux de la Chaire de recherche du Canada en biodiversité nordique de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR).
Ce dernier constate notamment qu’il n’y avait toujours pas de glace à l’approche de Noël.
«On voit que les oiseaux arrivent plus tôt au printemps, ils repartent plus tard en automne parce que les conditions changent, puis ils doivent changer leur comportement», observe-t-il également.