Clôture du quatorzième Sherblues & Folk à Sherbrooke
Radio-Canada
C'est soir de clôture pour le Sherblues & Folk à Sherbrooke. L'événement se conclut par les spectacles de la chanteuse Beyries et de Daniel Bélanger. Tout au long de la semaine, les festivaliers ont pu renouer, deux ans plus tard, avec l'ambiance d'un festival urbain.
Au terme d'une année pleine de nouveautés pour l'événement, Suzanne-Marie Landry peut dire mission accomplie. Les objectifs de vente sont atteints et aussi les objectifs d'achalandage. On a eu au moins 40 000 à 45 000 personnes un peu partout sur les sites au total donc on est vraiment très contents, mentionne celle qui est la directrice générale et artistique d'Animation Centre-ville.
Les Sherbrookois ont retrouvé leur festival avec bonheur. Dans les bars, dans les restos, au Séminaire et ici on était complètement satisfaits des résultats, vraiment très contents , nomme Mme Landry.
Sur la rue Wellington, certains sont cependant déçus. Cette année, avec le fait qu'on ait enlevé la Wellington-sur-Mer et le Sherblues, c'est beaucoup moins de clients , raconte le propriétaire du restaurant le Baladi, Jamal Zerouali.
Le festival n'aura pas suffi à remplir la rue comme c'était le cas par le passé. C'est sûr que la Well barrée, pleine de monde, tu ne peux pas reproduire ça, mais non la scène c'était très bien. Je suis allé voir hier Pat Watson et Elliot Maginot, c'était écœurant, mentionne un passant rencontré au hasard. Il manque de la vie et il manque du monde. Il faut trouver des façons de faire sortir les gens de chez eux, pense un autre.
Il y a des commerçants qui sont restés sur leur faim. Il n'y a presque rien qui se passe au centre-ville. C'est pour cela que c'est vraiment très tranquille pour le moment. Jusqu'à maintenant, moi, je n'ai pas sorti la terrasse, car il n'y a pas de monde pour cela , nomme M. Zerouali.
On a vu une petite augmentation dans l'achalandage. Ça reste que l'été passé de façon générale, avec la COVID-19, avec les aménagements sur la Wellington, l'achalandage était beaucoup plus présent, mentionne un barista de la Brûlerie Faro, Jérémy Dagenais.
Les gens de Sherbrooke, les gens de l'extérieur et les touristes se manifestent. On voit qu'il y a une reprise un peu. Ce n'est pas aussi vite qu'on le voudrait , explique un employé de Coup de cœur québécois, Réjean Bouthillette.
Certains souhaitent que davantage d'événements fassent leur nid sur cette rue, pour lui redonner ses lettres de noblesse.