
Cinq noyades en trois jours : que faire?
TVA Nouvelles
Depuis la saison estivale, 36 personnes ont perdu la vie dans un plan d’eau au Québec, ce qui soulève la même question chaque année : que faire pour y remédier?
• À lire aussi: Possible noyade dans Anjou, un homme de 21 ans dans un état critique
• À lire aussi: Noyade: un quadragénaire perd la vie en Montérégie
• À lire aussi: Noyade d’une ado: le Super Aqua Club fermé samedi et dimanche
Des voix s’élèvent dans la population afin de créer et mettre en place un cours obligatoire à chaque cursus scolaire, afin d’amener les jeunes Québécois à apprendre à nager.
«Ce qui est important c’est de donner des opportunités pour les enfants pour pouvoir se secourir dans l’eau», a indiqué la ministre déléguée à l’Éducation Isabelle Charest.
À la place, ce sont des cours de survie qui existent, comme les cours «nager pour survivre, qui ne sont pas pour apprendre à nager pour pouvoir réagir quand il y a une chute en plan d’eau»., a-t-elle indiqué.
Si l’on fait la comparaison, 21,5 millions de dollars ont été investis pour former gratuitement des sauveteurs et moniteurs, contre seulement 2,5 millions de dollars pour la prévention de la noyade.
«L’un n’empêche pas l’autre. Si on peut faire en sorte qu’il y ait plus de sauveteurs et de formateurs pour apprendre aux jeunes à nager, c’est un pas dans la bonne direction», a estimé la ministre.