
Cinq mois de prison pour une éducatrice en service de garde scolaire
Radio-Canada
L’ambiance était tendue mercredi matin au palais de justice d'Alma lors du prononcé de la peine de Mélanie Gagnon.
L'ex-éducatrice en service de garde scolaire, originaire d’Alma, devra purger cinq mois derrière les barreaux pour avoir eu des contacts sexuels sur un jeune de 12 ans en 2020.
Mélanie Gagnon a éclaté en sanglots en entendant la peine.
Je ne comprends pas que vous ne soyez pas préparée à ça , a répondu la juge Sonia Rouleau dans la salle d'audience.
La magistrate a retenu, comme facteur aggravant, le fait que Mélanie Gagnon était en position d’autorité et qu’elle a profité de la vulnérabilité d’un jeune.
La femme, qui avait 34 ans au moment des faits, a reconnu avoir embrassé l’enfant à quatre reprises en novembre et en décembre 2020 alors qu’elle en avait la responsabilité. La relation entre les deux s’était amorcée dans une école du Lac-Saint-Jean, mais elle était devenue plus intime à l’extérieur des murs de l’établissement.
L’adolescent, qui était tombé amoureux d'elle, s’était confié à un parent. La Sûreté du Québec (SQ) avait ensuite déclenché une enquête.
Les proches de la femme ont manifesté leur mécontentement dans la salle d'audience en dévisageant notamment la victime jusqu’à l’extérieur.
L’avocat de la défense, Jean-Marc Fradette, demandait 90 jours de prison et 240 heures de travaux communautaires.