
Cinq joueurs du Canadien qui pourraient changer d’adresse
Radio-Canada
Lors de sa nomination comme directeur général du Canadien de Montréal, Kent Hughes a rappelé qu'il aimerait échanger des joueurs quand leur valeur est à leur apogée et en acquérir quand leur valeur est la plus faible, plutôt que l'inverse.
C'est ce que Hughes a fait mercredi, en échangeant le défenseur Ben Chiarot aux Panthers de la Floride. Hughes a aussi jugé l'offre suffisamment bonne pour échanger l'attaquant Tyler Toffoli aux Flames de Calgary, le 14 février dernier.
Hughes a cependant tempéré les attentes à l'approche de la date limite des transactions, affirmant qu'il n'y aurait pas de vente de feu chez le Canadien, même si l'équipe occupe toujours le dernier rang du classement général de la LNH.
Il n'a toutefois pas l'intention de laisser passer une bonne offre ou encore une occasion d'améliorer la situation du Canadien dans sa gestion de sa masse salariale.
Voici donc cinq joueurs du Canadien qui pourraient changer d'adresse d'ici la fin de la période des échanges, lundi à 15 h.
Connaissant ce qui s'annonce être la saison la plus productive de sa carrière, Artturi Lehkonen n'aura peut-être jamais autant de valeur sur le marché des échanges. Kent Hughes pourrait donc chercher à maximiser la valeur du Finlandais âgé de 26 ans en l'échangeant maintenant.
Lehkonen a récemment connu une séquence où il a récolté six buts et deux aides en cinq rencontres. Son impact sur la masse salariale est de 2,3 millions $US et il peut devenir joueur autonome avec compensation cet été, permettant à l'équipe de conserver ses droits pour au moins une saison de plus.
Le Canadien pourrait toutefois préférer garder Lehkonen, dont l'éthique de travail et les qualités en échec avant et dans sa zone font de lui un joueur apprécié de ses coéquipiers et des entraîneurs.
Jeff Petry est le seul joueur toujours chez le Canadien que Kent Hughes a admis publiquement vouloir échanger. Le défenseur américain âgé de 34 ans souhaite se rapprocher de sa famille, qui a préféré rentrer aux États-Unis, notamment en raison des restrictions sanitaires québécoises liées à la pandémie de COVID-19.