Cineplex a réduit sa perte grâce à Spider-Man, mais la COVID-19 nuit toujours
Radio-Canada
Une interdiction contre le maïs soufflé en Ontario et des fermetures au Québec ont entravé la reprise du plus grand exploitant de salles de cinéma au pays, Cineplex, pendant les vacances de Noël, alors même où Spider-Man arrivait pour un sauvetage.
La superproduction de Marvel Spider-Man : No Way Home (Spider-Man : sans retour) a attiré les cinéphiles dans les multiplexes du monde entier en décembre, mais au Canada, une nouvelle vague de restrictions provinciales liées au variant Omicron a rendu difficile pour Cineplex de tirer parti de la saison cinématographique la plus occupée de l'année.
Nous avons probablement perdu près de 7 millions $ à 7,5 millions de dollars en ventes de services alimentaires en Ontario, a estimé le chef de la direction de Cineplex, Ellis Jacob, lors d'une entrevue.
« Mais ce qui nous a fait le plus mal, c'est que le Québec nous a débranchés à la mi-décembre. »
Le gouvernement du Québec a imposé la fermeture des salles de cinéma à compter du 20 décembre pour tenter de réduire la contagion du variant Omicron, une mesure qui est finalement restée en vigueur jusqu'au 7 février.
Cineplex a réduit sa perte du quatrième trimestre à 21,8 millions de dollars grâce à la sortie de gros titres, incluant le film de science-fiction Dune du réalisateur Denis Villeneuve et le nouvel épisode des aventures de l'espion James Bond, No Time to Die (Mourir peut attendre).
Les résultats ont représenté une grande amélioration par rapport à la perte dévastatrice de 230,4 millions de dollars réalisée un an plus tôt, alors que les cinémas canadiens étaient fermés en raison des restrictions pandémiques.
Cependant, cette perte restait moins intéressante que le bénéfice de 3,5 millions de dollars enregistré au cours de la même période en 2019, soit avant la pandémie.
Les ventes des services alimentaires ont chuté de plus de 17 % en raison de la fermeture des cinémas au Québec et des restrictions sur les ventes d'aliments et de boissons en Ontario, dans la dernière moitié de décembre. Les revenus tirés de ces ventes ont chuté à 7,49 $ par client, comparativement à 9,06 $ un an plus tôt.