Cinéma québécois en France: «L’accent n’est plus une barrière», croit Rémy Girard
Le Journal de Montréal
ANGOULÊME - L’accent québécois est-il vraiment un frein à l’exportation du cinéma québécois en France? Les avis sont partagés sur le sujet.
«Personnellement, je ne crois pas que ça soit un problème», lance Rémy Girard, qui a joué dans les deux films québécois les plus populaires de l’histoire du cinéma d'ici en France, soit Les invasions barbares et Le déclin de l’empire américain.
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«Quand les spectateurs français voient nos films, ils comprennent très bien. L’accent n’est plus une barrière. C’est faux de croire que le public français a besoin de sous-titres pour comprendre nos films!», plaide l'acteur.
Rémy Girard a passé la semaine à Angoulême pour assister à la projection du court métrage Dors près de moi, de la réalisatrice Sophie Boyer. Présenté sans sous-titres, le film a été accueilli de la même manière, selon lui, que lors d’une projection au Festival de Percé, la semaine précédente.
«Je n’ai senti aucune différence entre la réaction du public en France et celle du public au Québec. Les gens réagissaient aux mêmes endroits dans le film. Ils nous comprennent très bien», assure Rémy Girard.
Même s’il sent une plus grande ouverture qu’avant de la part du public français, le journaliste et réalisateur Patrick Fabre estime que la question de l’accent rend encore certains distributeurs frileux à l’égard des films québécois.
«Pour moi, c’est complètement idiot et aberrant que des films québécois ne puissent pas traverser l’Atlantique à cause de l’accent», se désole-t-il.
Chaque rentrée, de nouveaux visages se démarquent sur nos ondes. Nouvelles séries, nouveaux personnages. Les réalisateurs s’efforcent de composer des distributions diversifiées dans lesquelles des acteurs établis côtoient des recrues de talent. Regard sur un petit groupe qui ne passera pas inaperçu.
C’est la rentrée pour tout le monde et la télévision ne fait pas exception. Comme d’habitude, l’automne s’annonce riche sur les quatre chaînes généralistes. En fiction, on attend des retours avec impatience pour décrocher du boulot et retrouver des personnages aimés, mais malmenés. Quelques nouveautés intrigantes s’ajoutent au lot. Au rang des émissions de variétés, des concours et des téléréalités, nous ne serons pas trop déstabilisés. On va renouer avec des franchises à succès et se laisser séduire par quelques concepts nouveaux qui ont réussi à se glisser dans les grilles. Une programmation diversifiée et bien garnie pour reprendre nos routines télé.