
Ciblée par des internautes, France Bélisle dénonce le traitement réservé aux élus
Radio-Canada
« Charogne », « truie » et « tueuse d’enfants » : la mairesse de Gatineau, France Bélisle, a été la cible d’une vague de commentaires haineux en raison d’un événement spécial de vaccination, édition Halloween, pour les enfants âgés de 2 à 4 ans.
J’ai de la difficulté à comprendre pourquoi je deviens la cible [et] le bouc émissaire d’un mouvement. Il y a des gens de mon équipe qui ont discuté avec les policiers au cours de la fin de semaine.
Une internaute, une dénommée Marilyn, a écrit directement à France Bélisle afin de dénoncer l’organisation d’un événement servant à vacciner les enfants avant l’Halloween.
Le message a depuis été supprimé par l’internaute, notamment après une intervention de la mairesse, lui rappelant que ledit événement n’était même pas organisé par la Ville de Gatineau, mais bien par le Centre intégré de santé et des services sociaux (CISSS) de l’Outaouais.
Bien que la mise au point remonte à il y a cinq jours, France Bélisle a indiqué avoir été victime d’une vague de commentaires haineux qui n’est pas encore terminée.
« On peut ne pas être d’accord, c’est la démocratie, mais ce serait bien qu’on soit capables de se tenir en société. »
Quand on est politicien, on doit vivre avec toutes sortes de choses. Je reçois de tels messages sur mon compte Messenger privé, par courriel et sur les réseaux sociaux. Ce n’est franchement pas agréable, a-t-elle commenté lorsque le sujet est venu en mêlée de presse, mercredi matin.
Avec les informations de Charles Lalande