
Chloration de l’eau: Amos confie un mandat à une firme d’ingénierie
Radio-Canada
La Ville d’Amos franchit une nouvelle étape dans le but de cesser de chlorer l’eau de son réseau d’aqueduc.
Le conseil municipal a mandaté lundi une firme d’ingénierie pour réaliser une étude technique de faisabilité, au coût de 21 750 $, montant auquel il faut ajouter les taxes applicables. SNC Lavalin se penchera sur l'alimentation en eau potable, l’amélioration et la mise aux normes de ses réservoirs de surpression situés à l’angle de la 1re Avenue Ouest et de la 5e Rue Ouest.
Des infiltrations d’eau à ses réservoirs de surpression contaminent le réseau de façon sporadique ce qui contraint la Ville d’Amos à chlorer son réseau d’aqueduc à titre préventif depuis environ 18 mois. Le conseil évalue donc l’opportunité de réparer ou procéder à la réfection complète de l’un ou des deux réservoirs.
Vous en avez beaucoup parlé durant les élections. On veut arrêter de chlorer l’eau. On veut être sûr de prendre les bonnes décisions et que les coûts vont être raisonnables, mais qu’on va faire les bonnes interventions. C’est ce rapport-là qui va nous donner un coup de main pour bien orienter nos décisions, a fait valoir le maire Sébastien D’Astous, lors de la séance du conseil, lundi.
Le goût de l’eau altéré par le chlore s’est avéré un enjeu important lors des élections municipales de novembre dernier dans la ville pionnière de l’Abitibi. Cette eau a remporté en 2001 le prix de la meilleure eau municipale au Concours international de dégustation d’eau de Berkeley Springs, en Virginie occidentale.