
Chic resto pop doit renoncer à une aide financière qui lui aurait permis de distribuer 2000 repas par semaine à des aînés vulnérables
TVA Nouvelles
Le restaurant Chic resto pop doit renoncer à distribuer 2000 repas par semaine pendant 18 mois à des aînés en raison d’une aide financière d’Ottawa qui lui a été refusée en raison d’une loi québécoise.
L’organisme situé dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve à Montréal devait recevoir en mars une aide financière de 700 000$ du gouvernement fédéral, mais en mai, il a été informé par Emploi et développement social Canada que ce financement ne serait pas versé en vertu de la loi M-30.
Cette législation provinciale indique qu’un organisme public ne peut, sans l’autorisation préalable écrite du ministre, conclure une entente avec un autre gouvernement au Canada.
Chic resto pop n’avait pas fait la demande à Québec.
Cette aide aurait permis l’envoi de 2000 repas par semaine à domicile au cours des 18 prochains mois à des aînés en position de vulnérabilité.
«Ça a été de l’incompréhension, qui a été suivie par de la frustration et de la déception», explique le directeur général de l’organisme, Marc-André Simard, en entrevue au TVA Nouvelles.
«Je voyais les gens de ma salle communautaire qui auraient pu profiter de ce service-là, et qui malheureusement n’auront pas accès aux repas», ajoute-t-il.
Ce genre d’aide aux personnes aînées permet également de créer un lien avec les organismes pour qu’elles puissent obtenir de l’aide dans d’autres sphères de leurs vies si elles en ont besoin.
«Comme on le sait, la population est vieillissante, mentionne M. Simard. Les demandes augmentent et évidemment, le filet social est étiré. Il y a de moins en moins de ressources pour les personnes qui sont en situation de vulnérabilité.»