Charlotte Cardin et Martin Matte en duo dans une pub pour Maxi
Le Journal de Montréal
Charlotte Cardin se joint à Martin Matte dans un duo de publicités humoristiques et musicales pour Maxi. C’est la première fois, en six années de partenariat en tant que porte-parole, que l’humoriste est accompagné d’une artiste musicale pour promouvoir la chaîne d’alimentation.
Dans un champ au cœur de l’hiver québécois, Martin Matte discute avec une vraie famille productrice de porc du Québec. Derrière eux, nulle autre que Charlotte Cardin joue au piano une mélodie mélancolique tout en parsemant le discours de l’humoriste de mots et commentaires chantés presque en détresse. Ensemble, ils prétendent que les gens frileux d’acheter de la viande chez Maxi – dont du porc du Québec – rendent la petite famille triste.
Ce concept sarcastique à souhait est tout droit sorti de l’imagination de Guillaume Bergeron, associé concepteur-rédacteur, et de son équipe chez lg2. Depuis cinq ans, celui-ci prend plaisir à travailler avec Martin Matte sur les publicités de Maxi.
« Évidemment, on essaie toujours de surprendre, explique le concepteur. Martin est toujours partant et on partage une belle folie. Avec ce concept, on aimait l’idée que le personnage de Martin utilise de la fausse manipulation. L’idée de départ était qu’il y ait un artiste qui joue du piano et que ce soit mélancolique. Avec, en plus, les back vocals de Charlotte Cardin, une artiste très en vogue, c’était parfait. Parce que tout ce qu’elle chante devient beau et poétique. »
Si l’artiste a accepté de tourner deux de ses premières publicités avec eux (celle sur le porc du Québec et celle avec Bœuf Québec que l’on peut voir à la télévision et qui sera présentée sur Facebook dès mercredi), c’est qu’elle aimait déjà beaucoup l’humour de Martin Martin, notamment dans son travail avec Maxi.
« Cela lui faisait plaisir d’embarquer dans notre trip créatif, poursuit le concepteur misant sur le côté léché et esthétique pour créer ses publicités. Il y a même eu un peu d’improvisation entre Charlotte et Martin sur place, pendant les deux journées de tournage : une pour chaque publicité. »
Heureux et fier
Martin Matte se faisait aussi une joie de tourner avec Charlotte Cardin, une chanteuse que sa fille de 17 ans écoute « sans arrêt ». Même si le tournage de la publicité avec le piano se déroulait à l’extérieur, à une température de -20 degrés Celsius.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
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Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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