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Charest muet sur ses derniers mandats
Le Journal de Montréal
Après sa défaite en 2012, Jean Charest, désormais candidat à la chefferie du Parti conservateur du Canada (PCC), a poursuivi une carrière au privé. Le Journal a tenté d’en savoir plus sur ses derniers mandats et ses revenus, mais pour le principal intéressé, c’est motus et bouche cousue.
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Depuis neuf ans, M. Charest est retourné à la pratique du droit au sein du cabinet McCarthy Tétrault à Montréal. À titre d’avocat associé, il a conseillé de multiples clients « et les guide à travers les dédales du milieu des affaires internationales », est-il écrit sur le site internet.
Mais qu’a-t-il fait concrètement au cours des deux dernières années, juste avant de se lancer en vue de réaliser son rêve de devenir premier ministre du Canada ? Sur cette question, l’équipe de M. Charest demeure silencieuse.
Questionnée plusieurs fois, son attachée de presse Laurence Tôth nous a dirigés vers l’employeur de M. Charest. « Il est de la responsabilité de McCarthy Tétrault de répondre à ces questions », a-t-elle écrit au Journal.
Mais après plusieurs demandes, le cabinet d’avocats de M. Charest n’a jamais daigné répondre à nos interrogations. Une mauvaise stratégie, croient les spécialistes consultés.