
Chantiers: les défis de Montréal pour en finir avec les entraves
Métro
Même s’il y a «encore beaucoup de travail à faire», le Sommet sur les chantiers se termine avec l’identification de plusieurs solutions pour mettre fin aux entraves routières à Montréal. Émilie Thuillier, responsable des infrastructures, des immeubles et du maintien des actifs au comité exécutif de la Ville de Montréal, veut «qu’on sente un changement dès cet été».
Notamment, la Ville demandera aux entrepreneurs un plan de maintien de la circulation afin d’obtenir un permis d’occupation temporaire du domaine public sur les artères prioritaires.
La Ville de Montréal veut également instaurer un délai maximal de 12 heures pour l’installation et le démontage de la signalisation des chantiers. Cela inclut notamment les cônes qui entravent la circulation. «On doit avoir une meilleure coordination pour s’assurer qu’une rue aussi importante que Notre-Dame, par exemple, demeure accessible», a indiqué la mairesse.
La même étude de la CCMM pointait que près d’un tiers des cônes oranges en centre-ville étaient inutiles. La Ville compte ainsi «réduire le nombre de cônes lors d’entraves en milieu urbain» en collaboration avec le Ministère des Transports. De même, elle réfléchit à identifier ces équipements de signalisation à l’aide de codes QR et de puces, afin d’en retrouver plus facilement le propriétaire.
Au long de la journée, trois grands enjeux ont été abordés: réduire les entraves causées par les chantiers, la coordination de ces derniers ainsi que leur signalisation.
La FTQ-Construction, qui était présente au sommet, a qualifié cette journée de «constructive». «La mobilité est nécessaire et la collaboration entre les acteurs aussi. La FTQ-Construction était là pour rappeler l’importance de la planification des travaux et qu’il ne faut jamais oublier la sécurité des travailleurs», a-t-elle indiqué.
La Ville de Montréal voulait ainsi formuler ses propositions à «des gens diversifiés avec des missions différentes». «Chacun a sa part responsabilité. À la ville, nous voulons faire en sorte que nous puissions avancer pour changer la culture de la construction à Montréal», soulignait Mme Thuillier.