Chanson noire: une première BD solo pour Jeik Dion
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Figure incontournable de la bande dessinée québécoise, Jeik Dion propose sa première publication qu’il a lui-même scénarisée.
Intitulée Chanson noire – un clin d’œil à la pièce éponyme d’Harmonium – cette BD se déroule dans le Québec des années 1970.
Un bédéiste et sa copine déménagent dans une maison à la campagne. L’endroit serait paradisiaque si ce n’était des voisins un peu achalants, d’un arbre maléfique déclenchant des cauchemars et d’un événement cosmique chamboulant la quiétude du jeune couple.
Résidant actuellement dans le quartier d’Hochelaga, Jeik Dion a vécu les sept premières années de sa vie dans le East Los Angeles. Il est connu entre autres pour avoir illustré les adaptations bédéesques du film Turbo Kid et du roman Aliss, de Patrick Senécal.
C’est la première fois qu’il scénarise lui-même l’une de ses bandes dessinées, un défi qu’il a trouvé intimidant au départ.
«C’est full intimidant, reconnaît Jeik Dion. J’ai lu des livres sur l’écriture, je me suis inscrit à des Master class; je voulais vraiment bien faire ça.»
Une préparation qui l’a mis en confiance, ce qui ne l’a pas empêché de vivre le syndrome de l’imposteur peu de temps avant la parution de la BD. Un sentiment qui est rapidement disparu face aux commentaires positifs qu’il a reçus.