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Changements climatiques : « Je ne fais pas d’éco-anxiété, moi, je fais de l’éco-colère. »
Radio-Canada
Un regroupement d’associations étudiantes du Québec, représentant plus de 330 000 étudiants, lance une campagne nationale de pression sur le gouvernement fédéral contre les énergies fossiles.
Le Front étudiant d'action climatique (anciennement la coalition Arrêtons GNL), lance, vendredi 8 avril, une grande campagne et entend mener une série d'actions pour faire entendre sa voix.
Viviane Isabelle, secrétaire des affaires externes de l’Association étudiante d’anthropologie de l’Université de Montréal, n’allait pas laisser la pluie et le froid l’empêcher de venir au rassemblement des leaders d’associations étudiantes, venus de partout au Québec.
On n'a pas le choix d'agir, on ne nous laisse pas le choix, on ne nous écoute pas, lance-t-elle.
L'étudiante est encore ébranlée par l’approbation du ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Steven Guilbeault, du projet Bay du Nord à Terre-Neuve et Labrador. Franchement je n’en reviens pas encore!, s’exclame-t-elle.
La jeune étudiante en anthropologie trouve que le gouvernement fédéral est allé trop loin en approuvant ce projet d'extraction de pétrole extracôtier.
« Moi, j’étais en colère, mercredi. Je ne fais pas d'éco-anxiété, moi, je fais de l’éco-colère. »
Surtout, précise-t-elle, que deux jours plus tôt, le Groupe d’experts intergouvernemental sur le climat (GIEC) publiait son troisième volet du sixième rapport dont les conclusions scientifiques sont sans équivoque; il y a urgence de ne plus démarrer de projets d'extraction de pétrole sans quoi la planète s'éteindra à petit feu. C’est se moquer de nous, pense la jeune femme.
La jeune femme dit avoir peur pour son avenir et pour sa génération. Il n’y a pas de mots pour exprimer ce qu’on ressent, dit-elle.