CH: un voyage d’affaires dans l’est du pays
Le Journal de Montréal
Le Canadien de Montréal et les Sénateurs d’Ottawa croiseront le fer à deux reprises dans les provinces de l’est du pays au cours du prochain calendrier préparatoire, a annoncé la Ligue nationale de hockey (LNH), lundi.
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Effectivement, les deux formations feront les frais de rencontres destinées aux communautés gagnantes du concours Kraft Hockeyville en 2020 et 2021; celles-ci ont dû patienter plus longtemps que prévu avant d’accueillir des joueurs de la LNH, pandémie oblige.
Ainsi, le CH et les «Sens» joueront le 6 octobre au Steele Community Centre de Gander, à Terre-Neuve-et-Labrador, et deux jours plus tard au Centre J.K. Irving à Bouctouche, au Nouveau-Brunswick.
Ces joutes seront présentées respectivement par les communautés de Twillingate et de la Première Nation Elsipogtog, a précisé la ligue.
En vertu de leur victoire au concours annuel, celles-ci ont chacune reçu une somme de 250 000 $ visant à revamper leur aréna local et un montant de 10 000 $ servant à l’achat d’équipement pour leur programme de hockey mineur.
«C'est avec un grand plaisir que tout notre personnel et nos joueurs visiteront le Nouveau-Brunswick et Terre-Neuve cet automne dans la cadre du Kraft Hockeyville, où nous aurons droit à une réception chaleureuse et enthousiaste des amateurs passionnés de ces deux régions», a ainsi déclaré Geoff Molson, propriétaire du Tricolore, sur le site de la ligue.
«Les amateurs de hockey dans la région de l'Atlantique sont reconnus depuis longtemps comme parmi les plus passionnés du pays et nous savons que l'organisation sera chaleureusement accueillie. Nous sommes fiers de pouvoir contribuer au développement du sport, surtout à la base, à travers la région», a ajouté son vis-à-vis des Sénateurs Anthony LeBlanc, président des opérations commerciales.
GAINESVILLE | C’est un mardi, en milieu de journée, au stade de basketball des Gators sur le superbe campus de l’Université de la Floride. Je suis installé aux abords du court, l’esprit plongé dans mon ordinateur portable. La voix grave typique d’un géant me fait sursauter. «Salut, c’est Olivier Rioux!» Bien assis, mon regard se tourne vers le haut, encore vers le haut, toujours vers le haut. Voilà qui promet pour ma rencontre avec celui qui a été reconnu il y a trois ans par le livre Guinness des records comme le plus grand adolescent au monde.