Centre de crise en santé mentale : des résidents du quartier rencontrés
Radio-Canada
Une cinquantaine de résidents ont pris part à une séance de discussion, samedi, concernant l'ouverture prochaine du centre de crise en santé mentale sur la rue de Vimy à Sherbrooke.
Les citoyens présents, dont certains déploraient sur nos ondes ne pas avoir été informés de l'arrivée du centre près de leur domicile, ont notamment pu discuter avec la députée de Sherbrooke, Christine Labrie.
La rencontre avait pour but de rappeler l'objectif du projet, le processus d'implantation du centre de crise ainsi que les besoins auxquels répondrait celui-ci.
Principalement, Christine Labrie souhaitait répondre aux questions du voisinage et aux craintes qui ont été soulevées au cours des derniers jours. Des participants ont souligné, parfois avec émotion, que le 125 rue de Vimy se situe dans un quartier résidentiel et qu'il ne s'agit donc pas de l'endroit idéal pour implanter un tel service.
Face à ces préoccupations, les défenseurs du projet se sont montrés rassurants. Ils estiment que ce centre de huit places est nécessaire, puisque l’hôpital n’est pas toujours la ressource adéquate pour les personnes aux prises avec des troubles de santé mentale.
Les artisans du projet ont rappelé que ce centre doit avoir l’apparence d’une maison et qu’il se trouve dans un quartier calme afin que les personnes qui ont besoin des services aient envie de s’y rendre.
Lors de la rencontre, la députée a aussi réitéré l’importance d'avoir cette ressource en santé mentale dans la région. Elle a finalement tenu à vulgariser des concepts encore incompris en ce qui a trait à la santé mentale.
Plusieurs citoyens ont également pris la parole pour freiner les stéréotypes entourant la santé mentale.
Le centre de crise devrait ouvrir cet automne.