
Ce qu’on sait sur la propagation du sous-variant BA.2 au pays
Radio-Canada
Le sous-variant d'Omicron est déjà lié à au moins 11,7 % des nouveaux cas de COVID-19 au pays, selon l'Agence de la santé publique du Canada.
La sous-lignée BA.2 est encore plus contagieuse que la souche d'Omicron qui a mené à la cinquième vague au Canada, mais pas plus virulente, selon l'Organisation mondiale de la Santé.
Les premiers cas de BA.2 ont été détectés au Canada à la fin de 2021, grâce au séquençage génomique.
L'Agence de la santé publique du Canada prévient que le séquençage peut prendre d'une à trois semaines et que les dernières données disponibles, qui remontent à la semaine du 30 janvier, peuvent donc accuser du retard par rapport à la situation actuelle.
L'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) estime que le BA.2 représenterait moins de 10 % des cas criblés, selon les données préliminaires.
En Ontario, la proportion des cas de COVID représentée par le sous-variant d'Omicron est passée de 2 % à 4,4 % de la semaine du 16 au 22 janvier à celle du 23 au 29 janvier, selon les autorités provinciales.
Toutefois, selon des projections de modélisation dévoilées la semaine dernière par des chercheurs en Colombie-Britannique, le BA.2 serait responsable actuellement de 44 % des nouvelles infections en Ontario, 15 % en Colombie-Britannique et pas moins de 96 % en Alberta (aucune donnée n'est disponible pour le Québec).
« Je n'appréhende pas une autre vague majeure d'infections. Ce qui me préoccupe, c'est que [les provinces] déconfinent trop vite, parce que lorsqu'on est encore proche du pic, on n'a pas beaucoup de marge de manoeuvre. »
La bonne nouvelle, dit-elle, est que les Canadiens ayant contracté Omicron depuis décembre ne sont pas plus susceptibles, selon les données préliminaires, à une réinfection à cause du BA.2, ce qui accroît le degré d'immunité contre le sous-variant, jumelé à la vaccination.