
Catastrophe à Vegas
TVA Nouvelles
Pour la toute première fois depuis leur arrivée dans la LNH en 2017-2018, les Golden Knights de Vegas, qui ont payé le gros prix pour Jack Eichel il y a quelques mois à peine, ne prendront pas part aux séries éliminatoires.
Malgré leurs 42 gains et 92 points au classement, les hommes de l’entraîneur-chef Peter DeBoer ont obtenu mercredi la confirmation de leurs vacances devancées, celles-ci devant s’amorcer au terme du dernier match de la saison, vendredi face aux Blues de St. Louis. Leur élimination a été officialisée quand les Stars de Dallas ont atteint la prolongation dans leur duel face aux Coyotes de l’Arizona; pratiquement au même moment, les Knights baissaient pavillon 4 à 3 en fusillade devant les Blackhawks de Chicago.
La saison miraculeuse 2017-2018, couronnée par une participation à la finale de la Coupe Stanley, est désormais bien loin dans les souvenirs des partisans du club. En 2021-2022, Vegas a dû composer avec les pépins physiques de certains, entre autres Max Pacioretty, Mark Stone et Robin Lehner, qui ont manqué de nombreuses parties. Leurs remplaçants ont fait leur possible, mais ce ne fut pas suffisant. Collectivement, l’actuelle séquence de cinq revers en six duels n’a rien fait pour aider.
«Dans ce genre de rencontre, vous ne détestez pas votre jeu, mais il reste que vous n’en avez pas fait suffisamment pour gagner en temps réglementaire ou en prolongation et vous assurer d’enlever les points d’interrogation, a commenté au site NHL.com Pacioretty, auteur d’un but à Chicago. Il y aura beaucoup de regrets cet été, une grande réflexion... mais je n’ai jamais perdu espoir. Présentement, cela rend le tout encore plus difficile à digérer.»
«C’est la raison pour laquelle nous jouons, a de son côté mentionné son coéquipier Chandler Stephenson à propos des séries. Dès le début de l’année, au camp d’entraînement, vous vous préparez pour les éliminatoires. C’est évidemment décevant. On ne voulais pas être là où nous en sommes, mais il y a eu les blessures, des blessures folles, pendant la saison. C’est dur, certainement.»