Cataractes - Bulldogs : un peu de Crosby, derrière ces retrouvailles
Radio-Canada
Jay McKee et Pascal Dupuis ont traversé des centaines de tempêtes. Un total combiné de plus de 1 600 matchs disputés dans la Ligue nationale de hockey (LNH), des blessures survenues dans des moments clés, des matchs ultimes, des défaites crève-cœur et l’euphorie de la Coupe Stanley. Leur seule présence dans un vestiaire a de quoi inspirer les jeunes joueurs des Bulldogs et des Cataractes, mais les deux anciens des Penguins de Pittsburgh avaient une carte commune dans leur manche : un certain Sidney Crosby.
Alors que les Bulldogs étaient acculés au pied du mur en finale de la ligue de l’Ontario, l’entraîneur-chef Jay McKee a fait appel à son ancien coéquipier pour calmer ses joueurs et leur souhaiter la meilleure des chances à l’aube d’un duel sans lendemain. J’ai demandé à Sidney s’il pouvait donner quelques conseils à nos joueurs… Comment se préparer et se comporter dans un match aussi important qu’un septième match. Il a écrit un message pour eux , raconte McKee.
À environ 800 kilomètres de là, Pascal Dupuis et les Cataractes de Shawinigan - les champions de la LHJMQ - se préparaient pour le tournoi de la Coupe Memorial. Crosby a une fois de plus accepté d’aider à sa façon. Mais Pascal lui a demandé de tourner une vidéo pour les joueurs de son équipe. Sidney a dit non, je ne peux pas faire de vidéo, parce que je n’ai écrit qu’un texte pour Jay. Sid est un bon gars, il voulait être juste , rigole McKee.
Des retrouvailles dans un contexte particulier
Dupuis et McKee n’ont joué qu’une seule saison ensemble, la dernière dans la LNH du défenseur qui dirige aujourd’hui les Bulldogs de Hamilton. C’était en 2009-2010 chez les Penguins.
Jay était un très bon coéquipier, un gars aimé de tout le monde. C’est un rassembleur et vraiment, je ne suis pas surpris du tout qu’il ait du succès comme entraîneur-chef , dit Dupuis.
Les deux hommes de hockey se sont croisés au Harbour Station, le week-end dernier. Ils ont échangé quelques minutes et ont convenu d’aller souper ensemble, même s’ils s’apprêtaient à devenir adversaires le temps d’un tournoi. Pascal est tellement une bonne personne. J’ai regardé le match de la finale du Québec et lorsque j’ai vu Shawinigan gagner, c’était plaisant de le voir célébrer sur la glace. Quand nous avons gagné à notre tour, il m’a envoyé un message en disant : on se revoit à Saint-Jean.
Aux dernières nouvelles, personne n’avait encore proposé de pari amical… pas même une bouteille de rouge ou un souper de homard fraîchement pêché ici, au Nouveau-Brunswick.
Il n’y a rien encore, mais d’après moi ce sera lancé bientôt sur mon téléphone… on verra bien , a souri Pascal Dupuis.