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Casse-Noisette est de retour, mais sous une nouvelle forme
Radio-Canada
Le traditionnel ballet du temps des Fêtes Casse-Noisette, des Grands Ballets Canadiens, revient jusqu'au 28 décembre à Montréal. Un spectacle rebaptisé Le voyage de Clara puisque le premier acte de Casse-Noisette mettant en scène des enfants était impossible à présenter en ces temps de pandémie. Toutefois, cette portion a été remplacée par une création inédite sur le thème de Noël : Le cadeau enchanté.
L’an dernier, le public avait été privé de Casse-Noisette en raison de la pandémie de COVID-19.
Même si c’est un peu différent cette année, ça nous fait plaisir à nous les danseurs et la compagnie de retrouver la scène avec Casse-Noisette, car on sait à quel point c’est une tradition ancrée dans le cœur des Québécois, explique Maude Sabourin, première soliste aux Grands Ballets Canadiens.
Lorsque la compagnie de danse a commencé à planifier le retour de Casse-Noisette cette année, les moins de 12 ans ne pouvaient pas monter sur scène puisque la vaccination n’était pas encore ouverte aux enfants.
Elle a donc décidé de ne présenter que la seconde partie de Casse-Noisette, dans laquelle Clara et le prince partent en voyage.
À la place du premier acte, 12 danseurs et danseuses des Grands Ballets Canadiens proposent Le cadeau enchanté. C’est Ivan Cavallari, le directeur artistique de la compagnie, qui a imaginé cette chorégraphie sur une musique du compositeur brésilien Heitor Villa-Lobos, dont l’œuvre se concentre surtout sur la première moitié du 20e siècle.
C’est une histoire créée pour penser aux enfants, explique-t-il.
Le cadeau enchanté raconte l’histoire du Professeur Nicolas, qui fabrique des jouets animés. Jalouses, deux sorcières, Brunilda et Matilda, lui volent ces cadeaux. Toutefois, elles ont laissé derrière elle un présent, le plus grand que tout le monde puisse recevoir : l’amour, dit Ivan Cavallari.
« Oui, on a besoin de cadeaux et d’être avec la famille à Noël, mais si on n’a pas d’amour, on a rien. C’est un peu la morale de cette histoire. »