Caroline Bouchard passe des Morency aux Bienvenu
Le Journal de Montréal
Avant de retrouver l’unique Judith Morency, femme écolo et engagée du succès Discussions avec mes parents pour la cinquième saison prévue à l’automne, Caroline Bouchard intègre une nouvelle famille télé, celle des Bienvenu, qui sera en vedette dans la comédie jeunesse Les Bienvenu... ou presque!, bientôt offerte sur l’Extra de Tou.tv.
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La comédienne était grandement motivée à l’idée de pouvoir retravailler sur un projet jeunesse après avoir complété sa participation au rendez-vous Allô Pierre-L’Eau et à la série web d’actualité Le monde est petit, il y a plusieurs années déjà.
Tout un choc !
Elle a donc accepté le rôle de Pascale Bienvenu, vice-directrice d’un musée qui n’a jamais voulu d’enfants et qui mène une existence calme et satisfaisante. Elle est épanouie et en contrôle de sa vie, du moins jusqu’à ce que sa sœur Myriam (jouée par Catherine Allard), complètement le contraire d’elle, lui laisse ses quatre enfants à sa porte, sans aucune explication.
« Ce sera le choc total, dit Caroline Bouchard. Sa vie parfaite et rangée va partir en fumée et laisser place à une vie improvisée, désordonnée, à laquelle elle va avoir beaucoup de difficulté à s’adapter. »
Bien que la prémisse de cette histoire soit loin d’être rose, on entrevoit facilement les sourires et les rires qu’elle suscitera. Là où les choses auraient pu mal tourner et où le récit aurait facilement pu sombrer, on retrouve plutôt des éléments rassembleurs.
« C’est une trame dramatique : ce sont des enfants qui sont abandonnés par leur mère, même si c’est temporairement, souligne la principale intéressée. Mais les enfants ont énormément de solidarité entre eux et il y a beaucoup d’amour. Et c’est traité avec humour. »
Une riche aventure
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.