Carmen Cantin à la Galerie d'art du Temiskaming Carmen Cantin à la Galerie d'art du Temiskaming
Radio-Canada
Au tout début, Mme Cantin trouve un artiste pour lui apprendre les bases du travail de vitrail. Par la suite, elle ne cesse de développer et d’améliorer les techniques de coupe, de soudure et d’amalgame.
[En 1992] j’ai participé à un congrès du verre qui s’est tenu à St Cloud en Floride. C’est là que je suis tombée en amour avec la fusion du verre, déclare-t-elle. Depuis, elle met l’accent sur la fusion et le thermoformage.
J’ai toujours été fascinée par le verre, par sa transparence, par sa fragilité; mais aussi par sa résilience, sa dureté, lance Carmen Cantin. Les ateliers de formations auxquels elle participe lui font découvrir l’utilisation de nouveaux matériaux. Elle apprend, entre autres, le mélange des émaux secs et ceux sous forme liquide.
Les différents matériaux qu’elle utilise finissent par faire en sorte que la pièce de verre se moule et prenne une autre forme. Mme Cantin explique que pour faire de la fusion, il faut un four spécial.
Les premiers objets en verre dateraient de 3000 ans avant Jésus-Christ. Le procédé a évolué à partir du travail de la céramique et du métal. Après deux siècles de redécouverte et d’améliorations, des artistes, dont Carmen Cantin, poursuivent le travail du verre amenant cette discipline vers de nouveaux sommets artistiques.