
Caribous: la mise en enclos n’est «pas une solution viable», selon des biologistes
TVA Nouvelles
La mise en enclos des caribous pour la préservation de leur espèce ne serait «pas une solution viable» pour un groupe de biologistes, bien qu’il s’agisse de l’option privilégiée par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP).
La question de l’habitat du caribou continue de diviser dans la province. Cette fois, c’est l’Association des biologistes du Québec (ABQ) qui a fait part de son avis, en demandant à Québec de faire cesser les coupes forestières dans les aires d’habitat «dans les plus brefs délais».
Selon l’organisme qui regroupe plus de 1000 biologistes, Québec aurait les dispositifs nécessaires pour agir dans ce dossier avec la Loi québécoise sur les espèces menacées et vulnérables.
«Il faut agir dès maintenant en effectuant une foresterie responsable pour les générations futures», a avancé jeudi par communiqué la vice-présidente de l’ABQ, Amélie Goulet.
Et si le MFFP est parvenu à capturer certains de ces cervidés pour préserver l’espèce menacée, notamment à Charlevoix, aucun plan de remise en liberté n’est prévu tant que le verdict de la Commission indépendante sur les caribous forestiers et montagnards ne sera pas connu.
«Il y a la commission qui a cours en ce moment puis il y a également l’annonce d’une stratégie à venir sur la gestion des caribous forestiers montagnards, donc on attend ces précisions-là qui vont venir clarifier le plan pour la suite pour les enclos», a indiqué jeudi lors d’une séance d’information Carl Patenaude-Levasseur, directeur général de la coordination de la gestion de la faune au MFFP.
Si certaines mesures sont déjà en place, telles que l’aménagement forestier ou le contrôle des prédateurs, les constats de la commission, qui ne compte pas de biologistes, sont attendus pour les décisions à long terme.