Carey Price n’a toujours pas digéré la défaite en finale de la coupe Stanley
Radio-Canada
Carey Price est reconnu pour son calme et son sang-froid légendaires. Lundi, le gardien étoile a rompu avec ses habitudes et admis qu'il n'avait toujours pas digéré la défaite en cinq matchs contre le Lightning de Tampa Bay en finale de la Coupe Stanley l'été dernier.
Price s'est ouvert pour une rare fois aux médias et a livré son état d'esprit des derniers mois, lundi, après la séance d'entraînement du Canadien de Montréal au Complexe sportif Bell de Brossard.
J'ai beaucoup réfléchi, autant d'un point de vue personnel que professionnel. Ç'a été des moments très difficiles, mais en fin de compte, ç'a été une expérience très positive, car j'ai pu surmonter plusieurs obstacles, a d'abord évoqué le vétéran de 34 ans.
« Mais encore aujourd'hui, j'ai de la difficulté à expliquer comment nous avons pu passer aussi près (de gagner la coupe Stanley). Ça prendra sans doute plusieurs années avant d'y parvenir, sauf si tu obtiens une autre occasion dès l'année suivante. Je n'ai pas eu ce genre d'occasion pendant 14 ans, puis nous sommes passés si près avant de nous retrouver si loin; c'est quelque chose qui me tourmente encore. J'ai vraiment l'impression d'avoir laissé filer la chance d'une vie. »
Le détenteur du trophée Vézina remis au gardien par excellence de la LNH en 2015 espère néanmoins qu'il lui reste encore quelques bonnes saisons devant lui.
En fait, j'espère qu'elles le seront toutes, a d'abord dit Price en s'esclaffant.
J'aimerais être en mesure d'offrir un niveau de jeu acceptable d'ici la fin de ma carrière. Je ne sais pas pendant encore combien de temps je pourrai le faire, mais je veux pouvoir dire que j'ai quitté la LNH alors que mon niveau de jeu était encore très bon et que je n'étais pas un fardeau pour mon équipe, a-t-il confié.
Une chose est certaine, l'attaquant Nick Suzuki n'a pas l'impression que Price nuit à l'équipe. Loin de là.
C'est bien de l'avoir avec nous. Chaque fois qu'il est devant le filet, il offre de toute évidence un niveau de jeu acceptable. Il est le meilleur (gardien) de la ligue. Sa présence, sa façon de manier la rondelle et son calme devant le filet sont essentiels pour nous, a évoqué l'Ontarien de 22 ans.