
Candidature de Kamala Harris: «Une bonne affaire», estime un électeur démocrate
TVA Nouvelles
La décision de Joe Biden de se retirer de la course à la Maison-Blanche, dimanche, a libéré la voie pour une candidature de Kamala Harris, l'actuelle vice-présidente. Un choix qui a rapidement créé de l’enthousiasme chez les démocrates et les électeurs.
Pour Robbie Moore, un électeur démocrate de Géorgie, l’annonce de Joe Biden dimanche n’a pas été une surprise. «Je pense que les gens s'y attendaient depuis quelques semaines, depuis le débat [contre Donald Trump, le 27 juin] où les sondages montraient que ça n'allait pas bien», a -t-il déclaré en entrevue au Québec Matin.
Le fait que le président des États-Unis est, dans la foulée, soutenu la candidature de Kamala Harris est une bonne chose, selon lui. «Moi, je suis content. J'avais voté pour [elle] aux élections primaires à l’époque. Je pense que c'est une bonne affaire. [Dimanche] soir, on a vu beaucoup d’argent affluer dans les caisses des démocrates pour elle», a-t-il ajouté.
En effet, Kamala Harris a collecté plus de 47 millions $ US pour sa campagne présidentielle en moins d'un jour, ce qui montre l’enthousiasme autour de sa candidature.
«Je pense qu’elle va aussi aller chercher une bonne partie du vote féminin ça va beaucoup aider», a-t-il estimé.
La décision du président de ne pas briguer un second mandat intervient à seulement quatre mois des élections. Malgré ce retrait tardif et les critiques qui affirment que Mme Harris n’a pas particulièrement brillé en tant que vice-présidente, M. Moore reste optimiste: «Je suis positif que ça va bien se passer».
«[Les vice-présidents] on ne les voit jamais vraiment en avant, c'est toujours le président qui mène. Je ne suis pas inquiet pour elle. Je pense que maintenant, on va la voir de plus en plus. C'est une femme très intelligente, avocate, ancienne procureure de la Couronne, très éduquée. Je ne suis vraiment pas inquiet pour elle.»
Questionné sur le fait que Joe Biden ait endossé rapidement sa candidature, M. Moore a estimé «qu’il n’avait pas le choix».