Cancer: un nouveau traitement laisse présager une vie plus normale
TVA Nouvelles
À travers la chimiothérapie et la crainte constante que la tumeur grossisse, une famille de Saint-Hyacinthe, en Montérégie, dont le garçon est atteint d’un grave cancer s’accroche à l’espoir d’un nouveau traitement afin de mener une vie plus normale.
« On ne veut pas être la famille qui a un enfant malade, on veut juste être normaux, faire des activités, aller en voyage, au centre d’achats, traîner Milan avec nous comme on le fait avec nos deux plus vieux », lance Sophie Desmarais, dont le plus jeune fils se bat contre une tumeur au cerveau.
Milan, 2 ans et demi, est un patient régulier de l’hôpital Sainte-Justine, à Montréal, puisqu’il y reçoit une chimiothérapie agressive chaque semaine.
Un nouveau traitement ciblé, qui est toujours à l’étude, pourrait complètement changer sa vie s’il pouvait y avoir accès. Celui-ci serait beaucoup moins pénible pour le bambin, qui doit composer avec d’importants effets secondaires.
Si un tel traitement existe, c’est en grande partie grâce à la campagne de financement du Grand sapin de Sainte-Justine. L’initiative, qui prend fin aujourd’hui, aide le centre hospitalier universitaire à financer de nombreuses recherches permettant de sauver et d’améliorer la vie des enfants.
Le département d’oncologie est devenu une seconde maison pour le petit Milan, considérant tout le temps qu’il y a passé depuis son diagnostic, reçu à l’âge de 6 mois. En installant son traitement de chimiothérapie, hier, son infirmière attitrée, Marie-Hélène, flattait sa tête couverte de petits cheveux blonds et marquée par une longue cicatrice allant d’une oreille à l’autre, résultat de sa première chirurgie subie il y a deux ans. Les médecins l’avaient opéré pendant 15 heures.
« C’était interminable », se remémore la mère de Milan.
Son ergothérapeute favorite, Annie, est aussi passée lui faire son coucou hebdomadaire pendant la visite du Journal. Visiblement attachée à son petit « Mimi », elle ne peut s’empêcher de lui envoyer une rafale de bisous soufflés avant de quitter sa chambre. Après avoir pleurniché un peu, Milan remue sa petite main de haut en bas en guise de bye-bye.
« C’est comme une matante pour lui, lance Mme Desmarais en riant. Même s’il ne parle pas, Milan est très sociable. »