
Campus Saint-Jean : le Conseil scolaire Centre-Nord se joint à la poursuite de l’ACFA
Radio-Canada
Le Conseil scolaire Centre-Nord (CSCN) entrera en partenariat avec l’Association canadienne-française de l'Alberta (ACFA) afin d’agir en tant que codemandeur dans le dossier du Campus Saint-Jean opposant l’ACFA au gouvernement albertain et à l’Université de l’Alberta.
Le conseil d’administration du CSCNConseil scolaire Centre-Nord a voté de manière unanime, lors d’une réunion mercredi soir, pour soutenir l’ACFAAssociation canadienne-française de l'Alberta dans sa démarche. L’ACFAAssociation canadienne-française de l'Alberta soutient que le Campus Saint-Jean de l'Université de l'Alberta, qui offre des programmes d'études en français, est victime d’un sous-financement chronique.
Le directeur général du CSCNConseil scolaire Centre-Nord, Robert Lessard, a expliqué que le conseil scolaire a été approché par l'ACFAAssociation canadienne-française de l'Alberta.
Il affirme que le conseil scolaire bénéficie grandement du Campus Saint-Jean, principalement pour le recrutement de son personnel enseignant.
[Il permet] la poursuite des études postsecondaires de nos élèves. C'est un élément de continuité qui est important. Ça joue sur notre fidélisation, mais aussi sur notre recrutement en général, a-t-il expliqué lors de la réunion.
Je pense qu'on a le devoir de soutenir cette demande. Je suis très heureuse d’avoir cette opportunité avec l’ACFA, a quant à elle affirmé la présidente du CSCNConseil scolaire Centre-Nord, Tanya Saumure.
En août 2020, l’Association canadienne-française de l'Alberta a décidé de poursuivre devant les tribunaux le gouvernement provincial et l’Université de l’Alberta pour remédier à la précarité financière du Campus Saint-Jean, dont les coupes budgétaires imposées par le gouvernement de Jason Kenney menacent l'existence.
Elle accuse la province et l’Université de l'Alberta de ne pas respecter l’entente de 1976 qui scelle les conditions sous lesquelles le campus a été transféré à l’Université de l’Alberta par les Oblats et de violer l’article 23 de la Charte des droits et libertés.