Camps de jour: un casse-tête pour l'embauche des moniteurs
TVA Nouvelles
Les camps de jour ouvrent leurs portes ces jours-ci et certains ont réussi in extremis à embaucher tout leur personnel, mais ne tiennent rien pour acquis, ce qui pousse la Ville à réfléchir à des solutions à la pénurie de main-d'œuvre, dont une hausse des salaires.
Le maire de Québec, Bruno Marchand, visitait lundi matin le Patro de Charlesbourg, où des centaines de frimousses entamaient leur camp de jour estival.
En tout, quelque 1000 inscriptions y sont enregistrées, cet été, confirme le directeur adjoint, Yan Robitaille, et l'organisation a réussi à boucler ses embauches.
«On a eu 200 embauches, 50 démissions. Notre besoin est de 150», a illustré M. Robitaille. Les jeunes sont en demande et sont attirés par d'autres métiers, comme la restauration, dit-il, même si l'emploi de moniteur est selon lui «le plus beau».
Deux ou trois emplois
«Ça va bien. Ce matin, tout le monde est au poste.» Cependant, le gestionnaire sait que la situation peut changer en cours d'été. «Le nouveau contexte, c'est que des fois on embauche, on pense que l'apprenti moniteur va être là, et finalement, il ne se présente pas parce qu'il a un autre travail. Des fois, ils ont deux, trois autres emplois.»
C'est le cas aussi dans les autres camps de jour de la Ville, dit le maire Bruno Marchand, qui est soulagé de voir que malgré tout, en ce moment, il n'y a pas de bris de service.