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Campagne vestimentaire du CISSSAT: «c’était vraiment maladroit»
TVA Nouvelles
Le Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue (CISSSAT) a décidé de reculer face aux nombreuses critiques concernant sa nouvelle campagne vestimentaire.
Dans les dernières journées, plusieurs affiches montraient des exemples de vêtements qui ne sont pas autorisés par le CISSSAT.
«On a l’impression que ça s’adresse à des adolescents ou à des enfants d’école. Je pense qu’une communication simple aurait fait le travail», explique Jean-Sébastien Blais, président de la FIQ en Abitibi-Témiscamingue.
Le CISSSAT tentait d’être original selon le président de la FIQ et a raté son coup.
«On ne dirait pas que les clientèles visées par ces affiches sont des professionnels en soin. Ça n’a jamais été un enjeu en région, le code vestimentaire. On n’a jamais vu des infirmières avec des tuques, ni des chandails bedaines pour travailler, encore moins depuis deux ans», dit-il.
L’Abitibi-Témiscamingue ne fait pas exception aux autres régions du Québec et elle est aux prises avec un problème de pénurie de main-d’œuvre.
«C’était vraiment maladroit comme campagne et on espère que ça ne va pas nuire au recrutement de notre région parce que ce n’est pas un enjeu. On a des gens qui ont des tatouages et des gens qui ont des "piercings" et ils sont inclus», souligne M. Blais.