
C’est la fin du projet immobilier de la rue du Pacifique
Radio-Canada
Le promoteur sherbrookois Robert Côté abandonne son projet immobilier de neuf étages sur la rue du Pacifique.
Cette annonce survient quelques semaines après que les élus municipaux ont rejeté la nouvelle mouture du complexe Bonaparte, qui aurait été situé à proximité du lac des Nations. Le projet a été jugé inapproprié pour le secteur par certains élus.
Ça fait 10 ans qu’on dépense du temps et de l’argent pour rien. S’ils n’en veulent pas du projet, on va essayer de transférer ça à quelqu’un d’autre qui est peut-être plus habile que moi à négocier avec la Ville, s'exclame M. Côté.
Je vais le mettre en vente le terrain [...] Je suis tanné, je suis écœuré, ajoute-t-il sur un ton sans réplique. Je l’ai modifié [le projet] plusieurs fois, j’ai peur de faire d’autres plans et que ce soit encore refusé. Je vais donner la chance à quelqu’un d’autre. S’il veut faire des plans et négocier avec la Ville, on va lui donner une chance [...] Je vais prendre une année sabbatique et les regarder aller.
Il n’a pas non plus l’intention d’essayer de réaliser son projet sur un autre terrain. J’ai un des plus beaux terrains qui existent à Sherbrooke, sur le bord d’une rivière. Si on regarde dans d’autres villes, sur le bord des cours d’eau, c’est des édifices en hauteur. Ici, à Sherbrooke, il faut faire des chalets, faut croire.
« Je ne comprends pas l’attitude des élus qui ne sont pas pour un projet aussi important. »
Le promoteur dit avoir demandé des excuses publiques à la conseillère municipale Laure Letarte-Lavoie, qui a mentionné pendant une réunion du conseil municipal que des gestes antidémoratiques auraient été commis dans le processus d'acceptation du projet Bonaparte.
Par écrit, Mme Letarte-Lavoie a cependant indiqué à Radio-Canada ne jamais avoir mentionné son nom [à M. Côté] dans [s]es interventions.
Je ne vois pas de quoi m'excuser, vu que je ne l'ai jamais ciblé, ajoute-t-elle.