
C’est la fin de Tero, 2000 clients ne reverront peut-être pas leur argent
Radio-Canada
Après avoir fait la manchette pour les longs délais de livraison de son produit, l’entreprise Tero, qui proposait un petit électroménager pouvant transformer les restes de table en engrais, met fin à ses activités.
Dans un message destiné à sa clientèle, l’entreprise indique que l’appareil Tero a coûté beaucoup plus cher à fabriquer qu’il n’était anticipé.
Selon Martin Poirier du syndic Lemieux Nolet, Tero a déposé une cession de ses biens, donc une faillite, jeudi.
Un avis sera transmis aux créanciers au cours des prochains jours, dont les clients qui ont acheté des appareils et qui ne les ont pas reçus. Ils seraient plus de 2000, selon lui.
Martin Poirier tient à limiter les attentes des gens qui espèrent retrouver leur argent après avoir payé pour l'achat d'un appareil Tero.
Les gens, qu’ils ne s’attendent pas à recevoir des montants dans le cadre de la faillite, avertit le comptable chargé du dossier. Il ajoute qu’il n’en aura pas assez pour payer le créancier premier preneur qui est le créancier garanti, la Banque Nationale.
Une assemblée de créanciers est prévue le 1er juin.
Quelques minutes après cette annonce publique de la fermeture de Tero, Radio-Canada a contacté le troisième actionnaire, Germain Lamonde, qui n’était pas encore au courant de la fermeture.
J’ai tenté de les aider, je n'ai pas pu faire plus, a mentionné celui qui est aussi le fondateur et président exécutif du conseil d’EXFO.