C.-B. : Des candidats autochtones aux élections municipales veulent faire une différence
Radio-Canada
En Colombie-Britannique, des candidats autochtones aux élections municipales souhaitent mieux représenter leur communauté et apporter plus de diversité et de compréhension au sein des conseils municipaux.
Cinnamon Bhayani est métis et brigue un poste de conseillère municipale à Vancouver, sous la bannière du parti Non-Partisan Association (NPA).
Parmi les sujets de conversation, nous voulons notamment rendre plus accessibles les espaces de bien-être et de guérison, souligne-t-elle.
Vancouver, qui fait partie des villes les plus diversifiées au Canada sur le plan culturel, n’a jamais eu de mairesse ou de maire autochtone.
Certains candidats à la mairie, comme Leona Brown, d’origine Gitxsan et Nisga'a, espèrent faire changer les choses.
Au nord de l’île de Vancouver, dans l'archipel Haïda Gwaii, c’est déjà chose faite. À Masset, Sheri Disney, de la nation Haida, a obtenu par défaut le poste de mairesse, faute d’autres candidats dans la course. Elle prend la place de Barry Pages et elle devient la première personne autochtone à avoir cette responsabilité dans la communauté.
Dans le nord de la Colombie-Britannique, à Prince George, où près de 15 % de la population est autochtone, Wesley Mitchell, membre de la nation Wet'suwet'en, souhaite faire partie du conseil municipal.
Ayant lui-même connu l'itinérance, il souhaite ouvrir les horizons et réduire le nombre de personnes sans domicile.
« J’ai souffert de chocs et de traumatismes intergénérationnels et je sais aussi que cette expérience me permet d’apporter des perspectives différentes. »